Comme acupuncteure, je rencontre de nombreuses femmes qui éprouvent des difficultés avec leurs règles. Par exemple, Mireille* me racontait, lors de son premier rendez-vous, que, chaque mois, son syndrome prémenstruel la terrassait… ou presque ! Se montrant à ce moment-là impatiente et irritable, elle se sentait émotivement incontrôlable. Elle avait même l’impression de sombrer dans la dépression. « Depuis que j’ai eu mes enfants, je ne me reconnais plus », me disait-elle. Bref, Mireille voulait reprendre son cycle hormonal en main.
Mais quelles sont les causes du SPM ?
Selon Le Manuel Merck destiné aux professionnels de la santé, « environ (de) 20 à 50 % des femmes en âge de procréer ont un syndrome prémenstruel ».
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’apparition du SPM, comme une fluctuation des hormones (ex. : œstrogène, progestérone…) ou une carence en sérotonine, en magnésium ou en calcium. La consommation de sel, de sucre, et même de caféine peut avoir une influence sur la manifestation des symptômes. Malheureusement, la cause réelle du syndrome prémenstruel demeure inconnue aujourd’hui…
À savoir !
Il existe une version aggravée du SPM. On l’appelle le trouble dysphorique prémenstruel. Il est suffisamment « violent » pour nuire au quotidien et au fonctionnement de la femme qui en est atteinte. N’hésitez pas à consulter votre médecin si vous pensez souffrir de ce problème.
Et quels sont les symptômes du SPM ?
Le syndrome prémenstruel varie en intensité d’une femme à l’autre. Les symptômes les plus fréquents sont :
· l’agitation;
· l’anxiété;
· l’insomnie;
· l’irritabilité;
· le manque de concentration;
· la colère;
· la dépression;
· la fatigue.
Les femmes souffrant d’un SPM peuvent aussi présenter :
· une prise de poids spontanée;
· une sensibilité aux seins;
· une enflure aux mains et aux pieds;
· des ballonnements;
· des maux de tête ou de cœur;
· des étourdissements;
· des palpitations;
· des vomissements;
· etc.
À savoir !
Les fluctuations de la progestérone et de l’œstrogène peuvent être très bien vécues chez une femme active dont le sommeil est suffisant et récupérateur.
Est-il possible de traiter le SPM naturellement ?
Adopter une bonne hygiène de vie – alimentation saine, sommeil satisfaisant, exercice quotidien – peut contribuer à diminuer l’intensité des symptômes. Et l’ajout d’activités relaxantes à l’horaire s’avère souvent bénéfique !
Comme acupuncteure, je peux influencer les hormones avec mes aiguilles. (Ce n’est pas pour rien que l’on m’appelle souvent la Fée des hormones…)
Et quelles sont les étapes d’un suivi en acupuncture ?
Étape 1 – Identification du problème
Je pose une série de questions à la patiente pour brosser le portrait de ses hormones, et ce, depuis l’apparition de ses premières règles à l’adolescence. Chaque femme est différente. J’établis donc un plan de traitement personnalisé.
Étape 2 – Traitements
Lors de cette étape (ma préférée), je rencontre la patiente toutes les semaines pendant un mois. Ainsi, je m’assure de couvrir chaque phase hormonale du cycle menstruel. Évidemment, la fréquence des traitements varie d’une femme à l’autre.
Étape 3 – Réévaluation
Après la série de traitements, je revois la patiente pour mettre à jour la liste de ses symptômes. Je suis alors en mesure de déterminer le « patron » que suivent ses hormones. Si nécessaire, nous poursuivons les rencontres à la clinique.
Vous avez des questions sur le SPM ? Vous aimeriez diminuer l’intensité de vos symptômes de manière tout à fait naturelle et douce ? Contactez-nous. Notre équipe peut vous aider !
Dominique Cornellier
Acupuncteure
* Prénom fictif.
Propos recueillis par Jaime Roussel, rédactrice-réviseure, Communications Kelazar
Note importante :
Les informations offertes ici sont d’ordre général. Veuillez consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
TRUCS ET
CONSEILS